Redemption

   C’est ce que Sananda est venu me demander il y a un peu plus d’une semaine, lui faire un tableau qui s’appellerait « Rédemption ».

   Alors je vois le tableau, nous allons acheter la toile et nous y attelons Michaël et moi.

   Je commence avec mon mental, celui qui ne sait pas dessiner, et Michaël réussit à me convaincre de lâcher ce que j’ai en moi, de me faire plaisir, que la toile on s’en fiche, si c’est raté peu importe, nous l’aurons fait quand même.

   Je lâche et je me fais plaisir, sous la guidance de Michaël. Je choisis les bonnes couleurs au bon moment, peaufine tel détail au bon moment, oublie celui-ci lorsqu’il a besoin d’être oublié. Il ne manque pas de prendre ma main de temps en temps et me montre un coup de pinceau que je n’ai pas encore expérimenté …

   Petit à petit je réalise que « rédemption » … pour moi qui ai été « Judas le traître » en d’autre temps prend tout son sens … puis nous travaillons sur le Pardon dans sa globalité (le texte ci-dessous). C’est profond, ça secoue, encore et encore, comme tout le travail de mise en Lumière que nous faisons tous ensemble !

   Michaël est heureux de faire cela pour nous deux qu’Il aime d’un Grand Amour.

   Petit à petit, Les Êtres de toute part arrivent et souhaitent se joindre à nous. C’est un hommage à Sananda que nous faisons là, une reconnaissance bien infime de son dévouement infini à l’Amour.

   J’oubliais … ! Sananda est présent mais n’a pas le droit de regarder le tableau … parce que nous savons jouer tous ensemble et c’est sa surprise, les Êtres de Lumière savent aussi fermer leur vue lorsque c’est nécessaire ou que nous leur demandons.

   C’est terminé, je range et je nettoie, sur moi, chez moi … un peu d’encens à la Myrrhe, je sais qu’Il aimait ça de son "vivant" …

   Nous sommes devant une immense porte en bois et nous encadrons Sananda, Michaël et moi … le tableau et toute La Lumière est derrière … et nous Lui ouvrons la porte … Marie-Madeleine me prend la main, elle est heureuse, l’Amour circule et les larmes coulent sur mon visage, les miennes et celles de nombreux Êtres présents.

Sananda Je T’aime, Nous T’aimons.

Mahaliah, Michaël …

(33 plumes blanches pour représenter Les Anges … les plumes de couleur pour Moïtah, Michaël et Moi … Métatron représente Les Archanges … La Fée Lucie représente les Êtres de La Nature … Ashtar représente le Monde Galactique … Le Seigneur Lanto représente les Maîtres ascensionnés … et la plume de Dieu que vous saurez reconnaître j’en suis sûre.)

LE PARDON

   Se pardonner, pardonner, demander pardon.

   C’est une erreur de penser qu’un travail de Pardon se fait à deux. Chaque partie a son propre travail à faire qui ne peut être lié à celui de l’autre partie sous peine de ne jamais aboutir. Nous ne sommes pas tributaires de l’autre pour vivre, c’est d’ailleurs le principe même du Pardon.

Si dans votre couple et à l’issue d’un conflit, vous pardonnez tous les deux à l’autre parce qu’il accepte de vous pardonner, vous n’avez envisagé que le problème de surface. De peur d’aller voir la véritable raison du différent et aussi de perdre le couple. Le conflit se reproduira donc à la première occasion puisque sa cause profonde n’est pas réglée et remettra en cause les bonnes résolutions de chacune des parties.

Le Pardon vient du cœur et de nulle part ailleurs.

   Demander Pardon ne signifie pas nécessairement de remettre en question ce qui a blessé l’autre, c’est une manière de lui montrer que l’on accueille sa souffrance, que le but des actes ou des paroles ne visait pas à blesser, ou qu’il y a eu entre-temps une véritable prise de conscience de la gravité d’actes (criminels par exemple).  

   C’est une ouverture de son propre cœur et de-là réouverture de l’autre cœur blessé.

   Quelle que soit la forme que prenne la nécessité du Pardon, il demande une grande force intérieure et beaucoup d’Amour, de Soi et de l’Autre, de La Vie.

Là où le Pardon est en instance est bloquée La Vie.

   Toute alternative est un leurre qui nous rattrapera un jour ou l’autre.

   Pardonner ne veut pas dire accepter. Accepter entraîne le recommencement des paroles ou des actes blessants … jusqu’à la compréhension de la nécessité de pardonner.

   Pardonner doit être accompagné du refus de regénérer la souffrance. L’un ne va pas sans l’autre puisque tout ce qui n’est pas pardonné se représentera à nous sous la même forme ou une forme approximative.

Le Pardon est l’essence même de La Vie.

   Pardonner ne veut pas dire oublier.

   La mémoire enregistre la tentative d’oubli et laisse le dossier en instance. Le cœur transmute l’objet pardonné et le dossier est classé, la place est libre.

   Le Pardon libère de la place dans votre cœur. C’est l’acte ultime d’Amour, permettre à La Vie de circuler librement en vous.

Le Pardon est un acte sans demi-mesure, il ne peut en être autrement.

   Pardonner à un criminel, une relation de travail, un ami, un amour n’implique pas de continuer à le côtoyer, puisque ce n’est pas remettre en question l’autre, ni soi-même, c’est comprendre que des actes ont été générés par nos différences. Continuer de se côtoyer laisse la porte ouverte au recommencement.

   Accepter une mal-traitance  sans demander de pardon, c’est se maltraiter soi-même.

   Le Pardon dans une relation vouée à perdurer nécessite beaucoup de respect et d’Amour de Soi, de l’Autre.

Le Pardon demande de la hauteur.

   Demander Pardon demande une connexion préalable à son cœur, une véritable compréhension de ce qui est, au-delà de la simple envie d’arranger une situation. Cela requiert beaucoup d’humilité et de Foi, c’est une preuve d’Amour pour Soi et pour l’Autre.

   Cela n’est pas se nier ou se rabaisser et cela parle d’un état de fait, pas d’une personne. Cela n’implique pas non plus de prendre l’entière responsabilité de cet état de fait, juste de le rééquilibrer, avec le seul pouvoir que nous ayons, le nôtre sur nous-même.

…

Nul besoin de ressasser plus le passé, tirez enseignements des expériences, les vôtres et celles des autres et VIVEZ !